lundi 27 février 2012

Conclusion

Aujourd'hui, toutes ces étapes auxquelles nous nous sommes intéressés comme le diagnostic, le prélèvement, l'opération et le suivi permettent de sauver la vie de nombreux malades mais dans l'avenir, les médecins espèrent, tout comme nous, trouver des alternatives afin de pallier à la pénurie d'organes, faire de nouvelles avancées pour une meilleure survie du greffon et améliorer la vie des patients. La transplantation d'un organe reste une opération complexe qui nécessite de prendre en compte de multiples facteurs tels que nous avons pu les évoquer : la compatibilité du groupe sanguin et du groupe HLA, le risque du rejet...

La greffe d'organes soulèvent aujourd'hui également de nombreuses questions éthiques. Ainsi en 2009, le gouvernement a révisé les lois de Bioéthique réglementant la greffe d'organes. Elles garantissent les grands principes de la greffe : le consentement du donneur, la gratuité, l'anonymat, l'interdiction de publicité ainsi que la sécurité sanitaire.

Bien qu'elle soit fortement développée dans les pays occidentaux , la greffe d'organes dans les pays en voie de développement reste un enjeu considérable pour la médecine. Malheureusement, depuis quelques années, un trafic d'un genre nouveau se développe dans ces pays, il s'agit du trafic d'organes. Particulièrement cruelle, cette économie du corps croît dans les pays l'Inde, les Philippines ou encore les pays du Maghreb.